Littérature juridique

La demande de prix bas par les distributeurs constitue un frein important pour « basculer vers une alimentation plus durable ». Le constat est dressé par le CGAAER du ministère de l’Agriculture, dans un rapport du 28 octobre 2021.

Selon ce document, les pratiques agro-écologiques tendent à être de moins en moins rémunérées par les acheteurs, à l'exception de l'agriculture biologique. En effet, « les GMS considèrent que ces pratiques se banalisent, deviennent un passage obligé, voire un socle standard, qui ne justifie pas de rémunération en sus ». Les industries agroalimentaires aussi « mettent en avant des exigences de plus en plus marquées des distributeurs et des surcoûts insuffisamment rémunérés ».

Toujours selon le rapport, l’aide alimentaire pourrait être une alternative et permettre que les aliments plus “vertueux” ne soient plus réservés qu’à une faible fraction des consommateurs.

Rapport CGAAER n° 21035, Politique RSE des entreprises et transition agroécologique, 28 oct. 2021.